Les jeux vidéo rendent violent
Par Kenjin - 28 Avril 2006 21:46:41
Mais que fait Sarkozy ?
Les tristes évènements de l’automne dernier (débordements urbains, incendies), ainsi que la multiplication des violences en milieu scolaire apparaissent aujourd’hui clairement comme une des conséquences directes de la dérive du loisir nommé ‘jeu vidéo’.
« Les jeux vidéo sont responsables, par les contenus subversifs qu’ils diffusent, d’une réelle perversion de la jeunesse et donc indirectement de la hausse des violences urbaines », telle est la conclusion d’un rapport émis par l’INSEE sur commande conjointe du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de l’Education Nationale.
Doit-on y voir une machination médiatique destinée à décrédibiliser les JV auprès des familles respectables, comme le firent autrefois quelques médias peu recommandables
(TF1) ou d’inavouables groupuscules répressifs (Familles de France) ?
Certes non.
Il s’agit bel et bien d’une réalité, la violence est de plus en plus présente dans l’industrie du jeu. Depuis une dizaine d’année, sous l’œil complice de sociétés peu scrupuleuses (Sony, Microsoft, EA), se multiplient les jeux aux contenus immoraux.
Ainsi, FPS et simulation de guérilla urbaine (GTA-like) monopolisent les charts et endoctrinent nos chères têtes blondes, fortement enclines, dès leur plus jeune âge, à reproduire dans la réalité les actions réalisées virtuellement.
Pfff… encore un qui a trop joué à Medal of Honor.
Cette étude montre parfaitement les déviances comportementales que peuvent susciter la pratique immodérée du jeu vidéo. Devant cet état de fait, la rédaction de Gamerama se devait d’exprimer les craintes des français qui ont peur :
> Peur de prendre une balle perdue par un sniper assidu à Counter Strike alors sous l’emprise d’une quelconque substance chanvrée.
> Peur d’être écrasé par un jeune amateur de Ridge Racer au volant d’un véhicule volé
à l’instar de son héros virtuel dans le dernier GTA (imaginez s’il avait connu Carmageddon !).
> Peur d’être sauvagement agressé et tabassé à coup de Dragon Punch par un expert de Street Fighter ou Tekken, avant d’être achevé au sol par un fana de Virtua Fighter qui aura voulu démontrer avec un peu trop de zèle que VF c’est
« quand même vachement plus technique hein » .
> Peur d’être violé sur le chemin de l’école ou de la boulangerie par un adolescent frustré de ne pas avoir conclu sur sa partie de The Sims.
Bien sûr, ce ne sont que quelques exemples extrêmes, mais il ne faut pas perdre de vue la principale cause de cette déshumanisation du jeu vidéo : les jeux les plus joués car les plus excitants sont ceux qui permettent au joueur (c'est-à -dire un esprit faible et facilement influençable) de défier la loi. Tuez ses concitoyens, transgressez le code de la route, voilà le leitmotiv et le fantasme de notre jeunesse désoeuvrée ! Ou est passé le temps ou les joueurs du monde entier ne demandaient qu’à sauter sur des champignons et à ramasser des pièces en admirant les papillons virevolter par leur fenêtre ?
Kirby : un appel au terrorisme.
Le gouvernement, s’appuyant sur les conclusions de cette accablante enquête sociologique, est bien décidé à relancer le vrai jeu vidéo, celui de la fraternité et du ludisme à travers divers software éducatifs (Adibou, Brain Training), pronant l’éducation par l’apprentissage du
Vivre Ensemble tel que le recommandent les Instructions Officielles du Ministère de l’Education Nationale.
Le jeu vidéo doit redevenir le loisir du développement intellectuel et non celui de la barbarie qui place aujourd’hui notre société au même niveau que
d’obscures pays pratiquant des rites sacrificiels odieux.