Seconde Ă©tape de notre sĂ©rie, qui nous amĂšne Ă jeter des ponts entre footeux et gamers. Deux mondes qui ont plus en commun qu'on ne pourrait le penser de prime abord : qui d'autre qu'eux pourrait passer des heures Ă dĂ©fendre bec et ongles leur constructeur ou club fĂ©tiche sur les forums du monde entier ? Qui d'autre pour avoir les larmes aux yeux en cas de mĂ©forme, commerciale ou sportive ? Qui mieux qu'eux peut faire passer son intĂ©rĂȘt propre aprĂšs celui de sa raison de vivre ?Sega et Marseille, ou l'accoutumance Ă l'espoir déçu
Une bonne partie de ce qui s'applique Ă Nintendo et Saint-Etienne pourrait ĂȘtre rĂ©utilisĂ© ici. Le poids du passĂ©, la pauvretĂ© du prĂ©sent. Mais deux diffĂ©rences essentielles existent.
Tout d'abord, l'heure de gloire est moins lointaine. Conséquence directe : un Sega-nécrophile ne terminera aucune phrase sans citer Shenmue, quand un Marseillais vous lancera la campagne victorieuse de 1993 au visage dÚs qu'il en aura l'occasion.
Avouez que les deux mĂȘlĂ©s, ça fait peur...
DeuxiÚme différence notable, qui découle de la premiÚre : l'espoir du renouveau. Toujours déçu, mais toujours présent. Et c'est ainsi que Sega a été suspecté d'avoir une nouvelle console dans ses cartons chaque année depuis la mort de la Dreamcast. Et c'est ainsi qu'en chaque début de saison, les Marseillais l'affirment avec fierté : "cette année, c'est pour nous".
Les faits Ă©tant tĂȘtus, force est de constater que, tant d'un cĂŽtĂ© que de l'autre, le PhĂ©nix espĂ©rĂ© a du plomb dans l'aile...
Note : Merci Ă Beauce_de_Findenivot pour le montage.