Personnalité >>> personnalisation
Dans Driveclub il n’y a pas de tracés faciles. Il n’y a que des bons tracés.
Il n’y a pas de tutoriel, pas de commentateur façon DJ insupportable, juste des menus sobres et efficaces accompagnés d’une musique dans le même esprit.
Les temps de chargement sont les plus rapides que j’ai pu voir pour un jeu de course, belle mise en abyme n'est ce pas?
Il n’y a pas d’aides aux pilotages activables/désactivables, pas de ligne de trajectoire, pas de rewind. La conduite est exigeante et fun à la fois, vraiment singulière et réglée comme une horloge. Ainsi tout le monde sera logé à la même enseigne manette en main.
A noter qu’on ne peut pas faire non plus les vendanges en Lamborghini.
Mais vous savez cher Monsieur, si l’on n’aime pas les jeux de courses, pas la peine de se forcer. Il y a d’autres choses dans la vie, comme twitter, la famille tout ça.
Par contre, ceux qui affectionnent ce genre emblématique du jeu vidéo qu’est le jeu de course, ceux-là apprécieront de respirer l’air frais non pollué de la montagne Driveclub.
Et ressentir comme jamais, la sensation d’être au volant d’une superbe voiture de sport dans des paysages naturels splendides.
A vous les environnements aux paysages sublimes qui simulent chacun un éclairage divin fonction de la localisation et du climat, évoluant au cours de la journée telle une peinture vivante.
Le simple fait de choisir sa voiture, un tracé, les conditions environnementales et aller rouler seul constitue une drogue dans Driveclub.
Soutenu par son gameplay arcade/simu des plus subtil qui pousse naturellement à la recherche du meilleur temps, chaque ride semble unique. Avec les sensations particulières apportées par chaque vue que le joueur choisira.
Vient s’ajouter la sensation de violence, le frisson et l’adrénaline au fur et à mesure que l’on débloque les véhicules plus puissants.
Les possibilités de configuration semblent quasi infinies à l’échelle d’une simple soirée de jeu, qui risque fort de s’éterniser. On peut passer plus d’une heure sur le même tracé à faire varier tous les paramètres et s’exclamer à chaque fois, wow.
Driveclub rend addict. Mais rien ne vous obligera à jouer de longues sessions, si ce n’est le désir de ressentir quasi physiquement chaque route par le biais d'une machine à voyager sensationnelle.
N’est-ce pas là l’essence même d’un jeu de voiture mon ami?
Mais pourquoi aime-t-on autant Driveclub après l’avoir apprivoisé ? Qu’est ce qui le rend si particulier ?
On l’aime pour toutes les raisons évoquées.
Mais aussi parce que ce jeu vidéo, possède quelque chose de rare de nos jours très chers lecteurs : de la personnalité.
Et la personnalité, cela fait tout :